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Angkor
Fondée à la fin du IXe siècle, abandonnée au milieu du XVe, redécouverte à la fin du XIXe, la cité d'Angkor avec ses images du monde végétal le disputant aux vestiges de pierre, c'est le terreau merveilleux de nos rêves du petit Indiana Jones qui sommeille en chacun de nous ...
Deux séjours d'une semaine à quatre ans d'intervalle (fevrier 2004 et 2008) et cette même magie qui vous prend et vous reprend à nouveau ...






























pour les curieux que l'histoire interesse ...

Capitale de l'Empire Khmer fondée fin IXe siècle, Angkor est d'abord hindouiste, avec ses "Temples-montagnes" représentation du Mont Meru, séjour des Dieux. Cette période culmine avec Angkor Vat fondée en 1130. Fin XIIe, le bouddhisme devient religion officielle ; c'est la période du Bayon et d'Angkor Tom, celle des grands visages de pierre du Bouddha jusqu'à la moitié du XIIIe siècle, où va-t-être rétabli l'hindouisme avec le classique vandalisme de la statuaire bouddhiste.
Un siècle plus tard, le bouddhisme sera à nouveau prédominant mais la période de splendeur est passée et le déclin et les incessants conflits avec l'Empire Siam vont conduire à l'abandon pur et simple de cette capitale au profit de Phnom Penh, moins isolée et moins exposée.
Angkor ne sera pas totalement abandonnée, des petits groupes de moines bouddhiste restant sur place, occupant quelques uns des sites, mais la jungle va reprendre ses droits sur l'énorme majorité de la centaine de temples.
C'est au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, à l'occasion de la conquête française de la Cochinchine, que va être redécouverte la cité d'Angkor. De nombreuses missions d'exploration vont se succéder jusqu'au début du XXe où vont réellement commencer les travaux de restauration dirigés par l'Ecole Française d'Extrème-Orient.

 


Durant la terrible périodes Khmers rouges (1974-1979), tous les cambodgiens formés à la restauration vont être exterminés. Les travaux reprendront plus tard, l'UNESCO prenant en charge le site en 1993, les japonais faisant main-basse sur la gestion touristique du site.
Actuellement des équipes internationales continuent d'étudier le site, la dernière en date, travaillant sur le réseau hydraulique a permis une évaluation du centre urbain d'Angkor d'une superficie de quatre fois celle de Paris intra-muros
actuelle !
Difficile de passer sous silence le pillage monstreux qui bien que ralenti, se poursuit encore. Vu l'immensité du site et l'éparpillement des petits temples, vu la valeur sur le marché de la statuaire khmère, vu la corruption endémique de l'Asie et en particulier des pays les plus pauvres, il n'est pas rare de trouver même sur des sites prestigieux, des niches vides encerclées de coups de burin aux arrêtes bien vives. Ce pillage ne date pas d'aujourd'hui, qu'il ait pris le visage légal de "missions" dont le Musée Guimet est le plus riche exemple, ou l'aspect illégal d'un aventurier arrêté en 1923 à Phnom Penh avec sa femme et trois tonnes de bas-relief volés et qui s'appelait ... André Malraux.

d'après Wikipedia